Comment choisir sa tondeuse ?

Sommaire

 

La tondeuse, c’est l’élément indispensable de tout jardinier en herbe. Il en existe de toutes les sortes, mais toutes ne se valent pas, et toutes ne sont pas forcément adaptées à votre jardin. Quelques conseils pour faire le bon choix.

 

Accorder la tondeuse à la surface traitée

Une toute petite tondeuse sur une surface de 2 000 m² sera aussi inadaptée qu’une autoportée pour un terrain de 100 m². Un petit modèle peut tondre une grande pelouse, mais vous serez rapidement épuisé. En moyenne, comptez une largeur de coupe d’environ 40 cm jusqu’à 200 m² de pelouse, 45 cm pour 500 m² à 1 000 m², et 50 cm et plus au-delà.

 

Tondeuse poussée ou tractée ?

Les tondeuses poussées sont les modèles les moins coûteux, mais n’avancent qu’à la force de vos bras. Cela peut s’avérer fatigant, surtout en terrain accidenté. Les tondeuses tractées, avec leur transmission vers les roues avant, vous libèrent de tout effort. Ces modèles sont plus coûteux, mais le confort ressenti est supérieur. Enfin, les tondeuses autoportées sont très confortables, d’autant qu’elles ont acquis au fil du temps des rayons de braquage et des suspensions remarquablement efficaces. Ce sont cependant des matériels franchement coûteux, qu’il est bon de n’adopter qu’au-delà de 1 000 m² de pelouse.

 

Quel matériau choisir pour une tondeuse ?

Les carters des tondeuses sont traditionnellement en acier. Sensible à la corrosion, ce matériau peut néanmoins résister plus de vingt ans si vous ne l’employez pas trop intensément et l’entretenez normalement. Des agents de protection – contre l’acidité de l’herbe coupée, par exemple peuvent augmenter sa résistance. L’aluminium moulé est léger et quasi insensible à la corrosion, mais il est assez coûteux. Enfin, les diverses résines, également légères et insensibles à la corrosion, ont cependant l’inconvénient de se déchirer en cas de choc brutal (banc, pierre…) et d’accrocher les déchets d’herbe, avec le temps.

 

Faut-il un moteur deux temps ou quatre temps ?

Les moteurs deux temps sont moyennement puissants, très bruyants, et nécessitent un mélange huile/essence. Les moteurs quatre temps, très puissants, souples et relativement silencieux, ont l’avantage supplémentaire de fonctionner à l’essence ordinaire.

 

Les moteurs électriques

Très silencieux et à puissance relative, ils ont de plus en plus la cote grâce aux nouvelles batteries i-lithium qui les affranchissent du fil d’alimentation. Capables de travailler dans toutes les positions, ils peuvent équiper des tondeuses sur roues ou sur coussin d’air. Ces dernières ont en général une puissance limitée, qui implique des tontes fréquentes, mais l’absence de roues assure un travail impeccable, sans marques de passage.

 

Que faut-il penser des tondeuses automatiques ?

Récents, ces coûteux matériels assurent une tonte méthodique de la surface définie, dans un périmètre déterminé par un câble enterré. Il faut tondre très fréquemment pour qu’ils restent efficaces, car au-delà d’une certaine hauteur d’herbe, ils renoncent. Les déchets sont laissés sur place pour se décomposer.