Mais pourquoi s’expatrier au Canada ?

 

À l’origine du projet, il y a un barbu (non je ne suis pas un geek) : moi forcément, Monsieur Bucheron.

 

Mais pourquoi ce projet d’expatriation au Canada ? Et pourquoi à Montréal ?

 

Depuis tout petit ce pays me fascine la maison en bois avec le canot au bord d’un lac… ces immensités de forêt, les routes en ligne droite à l’infini avec leur camion tractant des troncs d’arbre de sequoia (ok, je devais capter TV bucheron à l’époque), la saison d’automne et ces érables aux multiples couleurs, comme un pantonier* géant d’oranges et de jaunes.

Quand on pense au Canada, au Québec, on pense aussi et surtout à l’hiver en bon français frileux que nous sommes ! il fait fret au Québec durant quatre bons mois de l’année. Voir un peu plus. Non, je n’ai pas ripé sur le clavier, on dit « fret » quand la température descend en dessous des ZÉROS DEGRÉS Tabernak ! en Loire-Atlantique ça n’arrive que quelques jours dans l’année, d’ailleurs, on arrive bien souvent en retard au bureau comme si c’était à chaque fois une découverte (non pas vous ?), ben oui, il fallait gratter ce matin ! 🙂

Au Québec, si tu loues une voiture durant la pleine saison d’hiver (oui oui, tu es un ptit foufou !) : n’oublies pas d’emporter un grattoir de classe mondiale ! et vérifies l’état de tes pneus (ok rien à voir).

 

Mais d’où vient cette idée ?

Cette idée de partir vivre au Canada, a commencé à germer dans mon esprit il y a deux ans et comme dirait mes filles : « Papa fabrique des avions et des pièces d’avion ». Mon employeur ayant implanté une usine à proximité de Montréal sur le projet auquel je participe depuis trois ans, bref tous ces ingrédients réunis m’ont poussé à exprimer ce projet auprès de mon employeur.

Je ne vais pas vous faire le planning…, mais sur le plan professionnel c’est « Work In Progress« . C’est un projet de vie au-delà d’un changement de poste, c’est donc un peu plus compliqué que de demander une mutation dans le sud ou le ch’nord de la France :). Je dis cela pour toutes les personnes bien attentionnées qui vous demandent toujours :

« Alors ce projet de partir, ça avance ? tu sais où ça en est ? ».

« Je pars demain avec femme et enfants. On a vendu le chien et la voiture en leasing. On a mis en location la maison à des repris de justesse. Et les filles reprennent l’école à Montréal la semaine prochaine ! On a un super condo à 50m ! »

Voilà, non avant d’arriver à cela ce serait super, il y a encore un peu de boulot 🙂 ! hormis vendre le chien (« blague » comme dirait mes filles). Et enfin comme je dis peut-être trop souvent : « si ça ne se fait pas là, cela se fera ailleurs !..(hein toujours à Montréal) », ce sera un autre challenge mais tout est impossible dans la vie.